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dimanche 21 février 2010

LE QUEBEC

 
 


 

LE QUEBEC


Le Québec (API : /kebɛk/) est une province francophone du Canada. Sa capitale est Québec et Montréal est sa métropole. Par sa langue, sa culture et ses institutions, le Québec forme une nation.

Situé au nord-est de l'Amérique du Nord, entre l’Ontario et les provinces de l'Atlantique, le Québec partage sa frontière sud avec les États-Unis. La province est entièrement traversée par le fleuve Saint-Laurent qui le relie aux Grands Lacs et à l’océan Atlantique. Avec sa superficie de 1 667 441 km2, le Québec est la plus grande province canadienne.
Le Québec compte une population de 7,8 millions de personnes. La langue officielle du Québec est le français et les Québécois ayant le français comme langue maternelle forment près de 80 % de la population.

Le Québec a d'abord été une colonie française, la Nouvelle-France, de 1534 à 1763, puis une colonie de l'Empire britannique de 1763 à 1931. L'Église catholique a joué un rôle prépondérant dans le développement des institutions sociales et culturelles du Québec jusqu'au début des années 1960. Ce qu'on a appelé la révolution tranquille, commencée en 1960, est une époque marquée par l'accroissement considérable du rôle du gouvernement québécois dans la maîtrise du devenir politique, social et économique de la province.

Le statut politique du Québec est défini dans la constitution du Canada. Le Québec a le pouvoir de légiférer dans plusieurs domaines de compétence exclusifs, dont la propriété et le droit civil, l'administration de la justice, la santé et l'éducation. Le climat politique au Québec est souvent animé par le débat sur le statut particulier de la province au sein du Canada. Un mouvement souverainiste préconise l'indépendance de la province, tandis que l'idéologie fédéraliste prône le maintien de l'union fédérale. Différents projets de réformes constitutionnelles ou d’indépendance ont été proposés sans grand succès depuis le début des années 1980.

Contrairement au reste du Canada, le droit québécois est mixte. Le droit privé est d'inspiration civiliste, tandis que le droit public s’incrit dans la tradition de common law.

L’aérospatiale, les biotechnologies, l’industrie pharmaceutique, le génie-conseil, la métallurgie, les technologies de l’information et l’industrie culturelle figurent parmi les secteurs clés de l’économie post-industrielle diversifiée du Québec contemporain. La très grande disponibilité des ressources naturelles, notamment la forêt et l'hydroélectricité, constitue aussi un important facteur de création de richesse.


Ancienne vue de Québec.
(La ville basse et le château Frontenac, hôtel construit en 1892).

La ville de Québec fut fondée le 3 juillet 1608 par le Saintongeais Samuel Champlain, près d'un fort construit par Jacques Cartier soixante ans plus tôt. En 1629, les Anglais s'en emparèrent, mais ils la rendirent en 1632; en 1690, le gouverneur Frontenac commanda la défense héroïque de Québec contre les Anglais, du général Phips. Les Anglais furent plus heureux en 1759 : ils reprirent la ville sous la conduite du général Wolfe, qui y perdit la vie, de même que le marquis de Montcalm, l'héroïque défenseur de la cité. Ce désastre, causé surtout par l'inégalité des forces en présence, entraîna, pour les Français, la perte de tout le Canada. Les efforts des généraux américains Richard Montgommery et Benedict Arnold pour s'emparer de la place en 1775 furent infructueux (bataille de Québec). Québec est devenue la capitale du Canada en 1859; elle a cédé ce statut à Ottawa en 1865.

L'évolution de la population de Québec, porte d'entrée de nombreux immigrants en provenance d'Europe (d'Irlande, notamment), montre l'importance que la ville a pris au fil du temps. Ell était peuplée de 60 habitants en 1620, de 547 en 1665, de 1345 en 1684, de 1771 en 1706, de 4603 en 1739, de 8967 en 1765, de 14 000 en 1790, 160 000 en 1950, plus de 500 000 de nos jours. Beaucoup de cette importance - et aussi des déboires qu'elle a connue - tiennent à sa situation stratégique. De ce passé de «-Gibraltar de l'Ouest », comme l'appelait Dickens, la ville conserve plusieurs témoignages. Ainsi les remparts, éléments des fortifications que l'on construisit pour la séparer des faubourgs de Saint-Roch, de Saint-Jean et de Saint-Louis. On distingue, à l'intérieur des murs, la ville haute, sur un plateau, avec des rues étroites et tortueuses, et la basse ville, située entre le rivage et les escarpements. Les deux quartiers communiquent par une série de marches et par la rue de la Montagne, qui fait des détours nombreux et côtoie, en maint endroit, de beaux précipices; une porte fortifiée se trouve à l'extrémité supérieure. Québec a été plusieurs fois dévorée par de terribles incendies; mieux assurée contre le feu à mesure que les maisons en bois été remplacées par des demeures en pierres et en briques.

Vue de Québec, d'après un cartouche ornant une carte de l'Amérique

Septentrionale en 1688, par J.-B.-L. Franquelin.

HISTOIRE

1908

Début des célébrations du tricentenaire de la ville de Québec


"Pour célébrer les 300 ans de Québec, plusieurs activités mémorables sont organisées dont la manifestation de l'Entente cordiale, la reconstitution historique des événements des Plaines d'Abraham, plusieurs banquets, l'inauguration d'un monument dédié à Mgr Laval, ainsi qu'une grande messe solennelle, célébrée en plein air, à laquelle assistent des milliers de personnes. Pendant la durée des festivités, près de 20 000 marins britanniques et français se promènent dans les rues de Québec. Cabarets et hôtels en profitent pour faire des affaires d'or."
Source du texte et de la photo -http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/evenements/136.html
 
1629
Capitulation de la ville de Québec

Champlain est capturé et est fait prisonnier

Les frères Kirke s'emparent de la ville de Québec défendue par Champlain. Sans vivres et sans renfort, Champlain doit capituler. Le 22 juillet, les Anglais prennent officiellement possession du fort et de l'Habitation.
"Champlain raconte : « Louis Kirke fait descendre à terre environ 150 hommes armés, va prendre possession de l'habitation (...) Il s'achemine au fort pour me déloger [...] Il fait planter l'enseigne anglaise sur un des bastions, fait battre le tambour, assemble ses soldats et fait tirer le canon en signe de réjouissance. »

Un des frères Kirke l'escorte en Angleterre ( ... ) C'est là que Champlain apprend que la guerre entre la France et l'Angleterre s'est terminée en octobre, soit trois mois après le moment de la reddition de Québec. En 1632, par le traité de St-Germain en Laye, Québec et tous les endroits occupés de la Nouvelle-France par les Anglais sont rendus à la France et Champlain reviendra à Québec en 1633."
Source du texte - http://history.cbc.ca/history/

Champlain remet Québec aux mains des frères Kirke (19 juillet 1629)
http://www.cmhg.gc.ca/


LA BATAILLE des plaines d'Abraham (1759)


La bataille des plaines d'Abraham, ou première bataille de Québec, se déroula le 13 septembre 1759, durant la guerre de Sept Ans, à Québec.


Elle opposa les Français défendant la ville assiégée à l’armée britannique attaquante et se solda par la victoire de cette dernière et la mort des deux généraux commandant la bataille, Montcalm et Wolfe. Elle marque le début de la conquête britannique et la fin du régime français en Nouvelle-France.


CONTEXTE


 La bataille des plaines d'Abraham se déroule le 13 septembre dans le cadre du siège naval de Québec qui débute le 26 juin avec l'arrivée, devant la ville, de la flotte britannique du vice-amiral Charles Saunders, partie de Louisbourg le 4 juin.
La flotte comprend 49 navires de guerre armés de 1 944 canons et ayant à leur bord 13 500 membres d'équipage. La force de débarquement consiste en une armée de 8 500 soldats britanniques (7 030 réguliers britanniques, 1 280 réguliers des colonies) et plusieurs pièces d'artillerie.


Une tentative de mettre à terre 4 000 hommes sur la rive nord du fleuve vis-à-vis des Chutes Montmorency, à l'est de Beauport, échoue le 31 juillet. C'est la Bataille de Beauport. La bataille du 13 septembre survient suite à la réussite d'un débarquement massif des troupes britanniques à l'anse au Foulon.

 LA MORT DES GENERAUX


La mort du général Montcalm et du général Wolfe survient à peu près au même moment, alors que les Français retraitent et que les Britanniques les poursuivent.



Wolfe subit trois blessures par balle : il est d'abord atteint au poignet droit. La balle lui arrache les doigts, qu'il couvre d'un mouchoir avant de reprendre le pas. Il est ensuite atteint d'une balle à l'abdomen et une autre à la poitrine, côté droit. Il s'effondre peu de temps après. À 11 h, son corps était déjà à bord du HMS Lowesoft.



La Mort du général Wolfe, huile sur toile de Benjamin West, 1770

 Montcalm chevauche vers la ville lorsqu'il est atteint au bas du dos. Trois soldats qui accourent vers lui l'empêchent de tomber de son cheval. Arrivé dans la ville de Québec, il est transporté chez le chirurgien André Arnoux. Ce dernier est en service au lac Champlain, c'est donc un autre chirurgien qui examine Montcalm et conclut qu'il survivra peut-être jusqu'à 3 h, le matin du 14 septembre. Il décède vers 4 h et est enterré à 20 h, dans une fosse « faite sous la chaire par le travail d'une bombe » dans l'église des Ursulines.





La mort de Montcalm, œuvre de Charles William Jefferys

Capitulation



Le 15 septembre, une assemblée de 24 notables de Québec (dont des commerçants, des officiers de milice et des fonctionnaires) se tient dans la résidence (en partie détruite) de François Daine, lieutenant général de la Prévôté de Québec. Les membres de l'assemblée signent une requête demandant à de Ramezay de négocier la reddition de Québec. Daine remet la requête à de Ramezay en main propre le jour même.

L'église Notre-Dame-de-la-Victoire, détruite en 1759, gravure de Richard Short, 1761

Confédération (1867–1982)





Sir John A. Macdonald, Père de la Confédération et premier Premier Ministre du Canada sous la constitution de 1867 (1867–73 et 1878–91).

Par suite de la Grande Coalition lors de la Conférence de Charlottetown et de la Conférence de Québec en 1864, ainsi que de la Conférence de Londres en 1866, les Pères de la Confédération entreprennent d'unifier les trois colonies — le Canada-Uni, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick — menant ainsi à la création du Dominion of Canada


La Chambre

L'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867 crée ce dominion sous le nom de Canada, avec quatre provinces distinctes : l'Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. Le but de cette organisation est de noyer le Québec, très populeux et concentrant les francophones, dans un groupe de petites provinces anglophones avec les mêmes pouvoirs, ainsi que de se protéger contre les idées expansionnistes des États-Unis après la Guerre civile américaine. Bien que la formation de la Confédération entame une certaine forme de processus d’indépendance, le régime d’État demeure monarchique. Cependant, cette monarchie devient constitutionnelle et conserve un gouvernement responsable à régime parlementaire

Le Canada autonome

Faisant partie de l'Empire britannique, le Canada est intégré à la Seconde Guerre des Boers en Afrique du Sud par le premier premier ministre canadien-français Wilfrid Laurier, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Dirigés par le politicien Henri Bourassa, des groupes de Canadiens français opposés à la tutelle britannique se vouent à la défense de leurs droits en tant que peuple. Ils s'opposeront notamment à l'entrée en guerre du Canada et à la création de forces navales canadiennes sous drapeau britannique. Le Canada se lance de plus dans la Première Guerre mondiale en 1914 et envoie sur le front ouest (en Belgique, sur la Somme et en Picardie), des divisions composées principalement de volontaires afin de se battre en tant que contingent national. Les pertes humaines sont si grandes que le premier ministre canadien de l'époque, Sir Robert Laird Borden, décrète la conscription en 1917 (voir Crise de la conscription (1917)). Cette décision est extrêmement impopulaire au sein de la population québécoise, menant ainsi à une perte de popularité au Québec pour le Parti conservateur et également à la fameuse grève de Québec, souvent passée sous silence car faisant écho à la révolte du Chemin des dames en France. Lors de le grande manifestation de Québec, l'armée britannique tire sur la foule et tue de nombreuses personnes.




Des soldats canadiens s'avancent derrière un char d'assaut à la Bataille de la crête de Vimy en 1917.

L’autonomie du Québec au sein du Canada : un « accommodement raisonnable » ?



Ce n’est pas un hasard si le débat sur l’indépendance du Québec et celui sur les accommodements raisonnables se rejoignent en fin. Ces deux débats sont en effet profondément liés par un même questionnement : « Comment défendre une minorité culturelle au sein d’une majorité culturelle ? ». Ainsi, en répondant à cette question, on répond simultanément à ces deux débats. Autonomie ou séparation ? La première solution me semble plus apte lorsqu’il s’agit de répondre de façon cohérente aux deux débats.

En effet, ces débats se recoupent. En tant que minorité culturelle, le Québec tente de défendre et de promouvoir sa culture, son histoire, ses valeurs au sein du fédéralisme canadien. En tant que majorité culturelle, ce même Québec doit aussi prendre position devant les demandes, admettons-le, parfois exigeantes et certainement maladroites de ses propres minorités culturelles. On remarquera la ressemblance du thème : ces minorités culturelles souhaitent défendre et promouvoir leurs valeurs, leur culture, leur histoire.

Pour répondre au « vrai Québécois » de Deschamps les partis politiques québécois devront trouver des réponses populaires et cohérentes aux relations entre minorités culturelles et majorités culturelles. Le concept d’« autonomie sans partition » répond simultanément et de façon cohérente à ces deux débats. Reconnaissance de la richesse d’une minorité culturelle autonome ET Intégration de cette minorité dans un projet démocratique plus grand.



La solution autonomiste, qu’elle soit défendue par l’un ou l’autre des trois partis politiques au Québec, qu’elle soit promue au sein même du fédéralisme, qu’elle soit utilisée pour résoudre le débat sur les accommodements raisonnables ou celui sur la position constitutionnelle du Québec dans le Canada, est une solution qui doit être sérieusement considérée.
Source : Jean-François Sénéchal - Tribune libre de Vigile - lundi 23 juillet 2007

21 juillet 1967 - Ingérence de De GAULLE à QUEBEC en disant :
 " Vive le Quebec libre !"

POEME SUR UN AVENIR CANADIEN - FRANCAIS

Un avenir canadien-français


En 1925, un clerc de Saint-Viateur à la retraite, le père Moïse-Joseph Marsile, signe un hymne au Canada (français) en huit mille vers, Les Laurentiades, Retour au Pays des Aïeux.

Son long poème se termine, après de nombreuses invocations du passé, par quelques vers sur l'avenir du Canada Français :

Mais pour n'être pas saint, vieux sol, je t'aime autant,
Et comme lui, ne suis-je pas chanteur, voyant ?
Aux clartés de l'Histoire — habitué — l'esprit sonde
En les nuits d'avenir ce qui transforme un monde...
Écoute ma prière et reçois mes souhaits :
À genoux, devant Dieu, tout pour toi, je les fais.
Que sorte de ma bouche une langue exquise
Au ciel, qui change un sol en la terre promise!
Ah! puissent sur ton âme ainsi que sur tes champs
S'épancher tous les dons, comme aux moites couchants
Les azurs font pleuvoir en gouttes la rosée,
Pour te rendre, ô ma gent, pareille à l'épousée !

Ton berceau fut jadis taillé dans le granit,
La fougue dans ton sang à la grâce s'unit ;
Bâtis ton avenir bien haut sur cette assise,
Aime du même amour la Patrie et l'Église,
Tes efforts soutenus par la terre et les cieux
Sauront renouveler le geste des aïeux.
À l'incrédulité ferme toujours l'oreille :
Elle ne refera jamais cette merveille
Fruit d'une double force, au temps barbare encore.
La Science et la Foi préparent l'âge d'or :
N'est-ce, encor, beaux esprits, qu'une illusoire cible ?
Aux lois discipliné, tu seras invincible.


Tout imbus de respect pour l'âme et pour le corps,
Tes filles et tes fils croîtront nombreux et forts.
Quand règnera la paix en bienfaisante reine,
Aux forêts plus d'un bras étendra ton domaine :
La paroisse, nouvelle, à l'ombre du clocher,
Travaillera semblable à l'essaim du rucher
Et mille métiers, mus par les chutes des rives,
À leurs bruits incessants tiendront les mains actives.


La mine livrera — caché — plus d'un trésor,
La puissance du jour : le fer, l'argent et l'or.
À l'heure des combats, cœur plein de ta noblesse
Et, riche de ton sang, ne crains pas qu'un fils laisse
Ton étendard sans tache aux mains de l'ennemi.
Peuple de laboureurs, sur la terre affermi —
Où toujours la vaillance avec la vertu germe —
Marche à l'appel de Dieu, sans détours, jusqu'au terme.
Puissent les tiens compter des héros immortels
Et, parmi leurs fleurons, des saints pour les autels !
Du blog signé Jean-Louis Trudel - http://culturedesfuturs.blogspot.com/

MONTREAL


MONTREAL



Ville du Canada, province du Québec, sur une île de 35 kilomètres de long sur 12 de large, comprise entre la rive gauche du Saint-Laurent et la rive droite de l'Ottawa (bras de la Prairie), et qui est la principale de l'archipel des Hochelaga. C'est la plus grande ville de la province et, après Toronto, la plus du Canada : près de deux millions d'habitants pour l'île proprement dite; environ le double, en comptant l'agglomération.


Le climat est rude; le fleuve gèle cinq mois par an; la chute de neige est de 3 m par an. La température s'abaisse en hiver jusqu'à -35° et couramment à - 24°.


Montréal, métropole industrielle et commerciale de premier plan, doit sa prépondérance à l'excellence de sa situation au confluent des deux grands cours d'eau du Canada, au point extrême ou remontent les vaisseaux d'outre-mer, au pied du premier des grands rapides du Saint-Laurent, au débouche d'un réseau de canaux qui complètent les voies navigables du Saint-Laurent et de l'Ottawa et par la rivière Richelieu et le lac Champlain communiquent avec les routes fluviales de la Nouvelle-Angleterre.

SQUARE VICTORIA 1917
Montréal : la rue Sainte Catherine au début du XXe siècle.

La ville est adossée à la haute colline que Jacques Cartier baptisa Mont-Royal (238 m) et que couronne un beau parc. Elle s'étend entre elle et le Saint-Laurent, sur une largeur de 2,5 à 3,5 kilomètres, s'allongeant surtout au bord du fleuve, où la ville proprement dite occupe 7 kilomètres.

 
On distingue la ville basse, traditionnellement la plus "française", avec ses vieilles rues étroites, et la ville haute ou neuve, aménagée à l'anglaise (Montréal restant une ville bilingue, malgré le rôle prédominant qu'y maintient le français).

Les édifices sont bâtis en calcaire tiré de carrières voisines. On admire les vastes quais, longs de 7600 m, le pont Victoria (2637 m en 25 arches) sur le Saint-Laurent, la cathédrale gothique, imitée de Notre-Dame de Paris, une autre église, imitée de Saint-Pierre de Rome, Christ Church (église anglicane ), ainsi que la série de gratte-ciel, dont les plus anciens remontent aux années 1930, et qui aujourd'hui confèrent sa ligne d'horizon caractéristique à Montréal : Tour de la Bourse, Tour de la place Ville-Marie, Tour du 1000 De La Gauchetière, tour du 1250 René-Lévesque, etc.



De vastes faubourgs s'étendent le long du fleuve; Hochelaga au Nord a été annexé; au Sud, il faut citer Lachine.

Jacques Cartier aborda à Montréal en 1535, près de la bourgade indigène de Hochelaga. La ville actuelle fut fondée par Paul de Chaumedy, sieur de Maisonneuve, le 18 mai 1642, sous le nom de Villemarie. On eut longtemps à se défendre contre les Iroquois, qui, en 1688, massacrèrent les colons. En 1760, les Anglais s'en emparèrent; les Américains l'occupèrent à la fin de 1775, mais ne purent s'y maintenir. En 1843, on en fit la capitale du Canada, mais une insurrection, qui saccagea le palais du Parlement (25 avril 1849), la fit reporter à Québec.

 Montréal continua cependant pendant près d'un siècle à voir grandir son importance économique, et spécialement financière.

A partir des années 1950, l'ouverture de la voie de navigation du Saint-Laurent qui franchit les rapides Lachine a permis d'accroître le rôle portuaire de Montréal, mais en même temps a contribué à un développement plus rapide de Toronto (Ontario), qui l'a devancé économiquement et démographiquement. (A.-M. B.).

LA POURVOIRIE DU LAC BLANC


Située au Québec, Canada, dans les régions touristiques de la Mauricie et de Lanaudière, plus précisément au sud-ouest de la municipalité de Saint-Alexis-des-Monts, la Pourvoirie du Lac Blanc est un lieu de villégiature privé composé de 3500 hectares de forêt mixte comprenant dix lacs



La Pourvoirie du Lac Blanc vit au rythme de chaque saison en offrant une panoplie d’activités. Le territoire, fort giboyeux, est un véritable paradis pour la pêche et la chasse. Si vous rêvez d’escapades en motoneige dans une nature enneigée, notre pourvoirie, avec ses décors bucoliques à couper le souffle, est l’endroit tout indiqué! La région de Saint-Alexis-des-Monts, qui chevauchent les régions de la Mauricie et de Lanaudière, compte plusieurs centaines de kilomètres de sentiers utilisés pour effectuer des raids de motoneige. Pour des randonnées en ski de fond ou en raquette, ce sont vingt-cinq kilomètres de sentiers aménagés qui vous attendent.

MAISON & SOIREES ENTRE AMIS



Apéro à la maison !

Notre chambre avec vue panoramique sur la vallée ! Superbe !

Nous n'étions qu'une vingtaine à table !

Cabaret et danses le soir...ou repos bien mérité !

Party Chamalos...

 
LA PÊCHE A LA TRUITE SUR LE LAC GELE



Marie Hélène en pleine activité...et cela va mordre !


 
PROMENADES A PIEDS




RAQUETTES








 
MOTONEIGE




 
CHIENS DE TRAINEAUX






 

LA FERME AUX BUFFLES & A LA SOURCE DUSIROP D'ERABLE !

ELEVAGE DE BUFFLES

Les propriétaires de cette ferme, très agréables, nous ont conviés à manger et après nous avons pu faire sagement quelques photos des buffles dans le parc à proximité...




 
A LA SOURCE DU SIROP D'ERABLE

1500
La coutume de recueillir l’eau d’érable et de la faire bouillir pour en obtenir du sirop nous vient des Amérindiens. Bien avant l’arrivée des Blancs, ils en appréciaient la valeur énergétique et nutritive. Pratiquant une entaille rudimentaire avec leur tomahawk, ils fixaient au bas de cette entaille un copeau de bois qui acheminait l'eau d'érable vers un récipient d'écorce. Les Amérindiens faisaient bouillir la sève ainsi recueillie dans des contenants d'argile pour obtenir du sirop d'érable.
Au printemps, chaque famille s’installait dans une partie de la forêt pour la récolte de l’eau d’érable. Le principe de l’érablière existait ainsi bien avant l’arrivée des premiers colons.





Source : http://www.erabliere-lac-beauport.qc.ca/indiens.htm


1970
Au milieu des années soixante-dix, la technologie fait son entrée dans le secteur acéricole avec le développement des réseaux de tubulure dans les érablières du Québec. Ces conduits, en matière plastique, remplacent seaux, tonneaux, chevaux et tracteurs. Grâce à un système de pompe à vide (système de vacuum), l’eau d'érable va directement de l’arbre aux réservoirs d'entreposage du sirop d’érable. Chaque chalumeau est relié à ce système et le démarrage est automatique dès que la température est assez élevée pour une coulée.



DEUIS 1980

L’apparition de la technique dite d’osmose inversée dans les années 1980 est une autre révolution technologique. L’utilisation d’une membrane d’osmose inversée pour la concentration partielle de l’eau d’érable respecte l’esprit et la lettre de la réglementation concernant les produits de l’érable, puisque cette technique ne peut être assimilée à du raffinage. Cette technologie permet de concentrer les éléments solubles dans l’eau d’érable. Elle permet de diminuer les coûts de production et les heures de travail des familles d’acériculteurs, mais elle conserve intacts le goût et les caractéristiques qui font des produits de l’érable un sucre particulièrement naturel et apprécié depuis plusieurs centaines d’années.

HÔTEL DE GLACE

HÔTEL DE GLACE

Accédons à un monde magique où la glace et la neige se métamorphosent en des décors fabuleux. L'Hôtel de Glace ouvre ses portes du 4 janvier au 4 avril environ avec à chaque fois un tout nouveau décor. L'Hôtel de Glace possède 36 chambres et suites thématiques dont certaines possèdent des foyers, un Café Glacé, une chapelle, une galerie d'arts ainsi qu'un Bar de Glace où nous pouvons déguster un cocktail dans de fameux verres de glace.