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dimanche 21 février 2010

HISTOIRE

1908

Début des célébrations du tricentenaire de la ville de Québec


"Pour célébrer les 300 ans de Québec, plusieurs activités mémorables sont organisées dont la manifestation de l'Entente cordiale, la reconstitution historique des événements des Plaines d'Abraham, plusieurs banquets, l'inauguration d'un monument dédié à Mgr Laval, ainsi qu'une grande messe solennelle, célébrée en plein air, à laquelle assistent des milliers de personnes. Pendant la durée des festivités, près de 20 000 marins britanniques et français se promènent dans les rues de Québec. Cabarets et hôtels en profitent pour faire des affaires d'or."
Source du texte et de la photo -http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/evenements/136.html
 
1629
Capitulation de la ville de Québec

Champlain est capturé et est fait prisonnier

Les frères Kirke s'emparent de la ville de Québec défendue par Champlain. Sans vivres et sans renfort, Champlain doit capituler. Le 22 juillet, les Anglais prennent officiellement possession du fort et de l'Habitation.
"Champlain raconte : « Louis Kirke fait descendre à terre environ 150 hommes armés, va prendre possession de l'habitation (...) Il s'achemine au fort pour me déloger [...] Il fait planter l'enseigne anglaise sur un des bastions, fait battre le tambour, assemble ses soldats et fait tirer le canon en signe de réjouissance. »

Un des frères Kirke l'escorte en Angleterre ( ... ) C'est là que Champlain apprend que la guerre entre la France et l'Angleterre s'est terminée en octobre, soit trois mois après le moment de la reddition de Québec. En 1632, par le traité de St-Germain en Laye, Québec et tous les endroits occupés de la Nouvelle-France par les Anglais sont rendus à la France et Champlain reviendra à Québec en 1633."
Source du texte - http://history.cbc.ca/history/

Champlain remet Québec aux mains des frères Kirke (19 juillet 1629)
http://www.cmhg.gc.ca/


LA BATAILLE des plaines d'Abraham (1759)


La bataille des plaines d'Abraham, ou première bataille de Québec, se déroula le 13 septembre 1759, durant la guerre de Sept Ans, à Québec.


Elle opposa les Français défendant la ville assiégée à l’armée britannique attaquante et se solda par la victoire de cette dernière et la mort des deux généraux commandant la bataille, Montcalm et Wolfe. Elle marque le début de la conquête britannique et la fin du régime français en Nouvelle-France.


CONTEXTE


 La bataille des plaines d'Abraham se déroule le 13 septembre dans le cadre du siège naval de Québec qui débute le 26 juin avec l'arrivée, devant la ville, de la flotte britannique du vice-amiral Charles Saunders, partie de Louisbourg le 4 juin.
La flotte comprend 49 navires de guerre armés de 1 944 canons et ayant à leur bord 13 500 membres d'équipage. La force de débarquement consiste en une armée de 8 500 soldats britanniques (7 030 réguliers britanniques, 1 280 réguliers des colonies) et plusieurs pièces d'artillerie.


Une tentative de mettre à terre 4 000 hommes sur la rive nord du fleuve vis-à-vis des Chutes Montmorency, à l'est de Beauport, échoue le 31 juillet. C'est la Bataille de Beauport. La bataille du 13 septembre survient suite à la réussite d'un débarquement massif des troupes britanniques à l'anse au Foulon.

 LA MORT DES GENERAUX


La mort du général Montcalm et du général Wolfe survient à peu près au même moment, alors que les Français retraitent et que les Britanniques les poursuivent.



Wolfe subit trois blessures par balle : il est d'abord atteint au poignet droit. La balle lui arrache les doigts, qu'il couvre d'un mouchoir avant de reprendre le pas. Il est ensuite atteint d'une balle à l'abdomen et une autre à la poitrine, côté droit. Il s'effondre peu de temps après. À 11 h, son corps était déjà à bord du HMS Lowesoft.



La Mort du général Wolfe, huile sur toile de Benjamin West, 1770

 Montcalm chevauche vers la ville lorsqu'il est atteint au bas du dos. Trois soldats qui accourent vers lui l'empêchent de tomber de son cheval. Arrivé dans la ville de Québec, il est transporté chez le chirurgien André Arnoux. Ce dernier est en service au lac Champlain, c'est donc un autre chirurgien qui examine Montcalm et conclut qu'il survivra peut-être jusqu'à 3 h, le matin du 14 septembre. Il décède vers 4 h et est enterré à 20 h, dans une fosse « faite sous la chaire par le travail d'une bombe » dans l'église des Ursulines.





La mort de Montcalm, œuvre de Charles William Jefferys

Capitulation



Le 15 septembre, une assemblée de 24 notables de Québec (dont des commerçants, des officiers de milice et des fonctionnaires) se tient dans la résidence (en partie détruite) de François Daine, lieutenant général de la Prévôté de Québec. Les membres de l'assemblée signent une requête demandant à de Ramezay de négocier la reddition de Québec. Daine remet la requête à de Ramezay en main propre le jour même.

L'église Notre-Dame-de-la-Victoire, détruite en 1759, gravure de Richard Short, 1761

Confédération (1867–1982)





Sir John A. Macdonald, Père de la Confédération et premier Premier Ministre du Canada sous la constitution de 1867 (1867–73 et 1878–91).

Par suite de la Grande Coalition lors de la Conférence de Charlottetown et de la Conférence de Québec en 1864, ainsi que de la Conférence de Londres en 1866, les Pères de la Confédération entreprennent d'unifier les trois colonies — le Canada-Uni, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick — menant ainsi à la création du Dominion of Canada


La Chambre

L'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867 crée ce dominion sous le nom de Canada, avec quatre provinces distinctes : l'Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. Le but de cette organisation est de noyer le Québec, très populeux et concentrant les francophones, dans un groupe de petites provinces anglophones avec les mêmes pouvoirs, ainsi que de se protéger contre les idées expansionnistes des États-Unis après la Guerre civile américaine. Bien que la formation de la Confédération entame une certaine forme de processus d’indépendance, le régime d’État demeure monarchique. Cependant, cette monarchie devient constitutionnelle et conserve un gouvernement responsable à régime parlementaire

Le Canada autonome

Faisant partie de l'Empire britannique, le Canada est intégré à la Seconde Guerre des Boers en Afrique du Sud par le premier premier ministre canadien-français Wilfrid Laurier, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Dirigés par le politicien Henri Bourassa, des groupes de Canadiens français opposés à la tutelle britannique se vouent à la défense de leurs droits en tant que peuple. Ils s'opposeront notamment à l'entrée en guerre du Canada et à la création de forces navales canadiennes sous drapeau britannique. Le Canada se lance de plus dans la Première Guerre mondiale en 1914 et envoie sur le front ouest (en Belgique, sur la Somme et en Picardie), des divisions composées principalement de volontaires afin de se battre en tant que contingent national. Les pertes humaines sont si grandes que le premier ministre canadien de l'époque, Sir Robert Laird Borden, décrète la conscription en 1917 (voir Crise de la conscription (1917)). Cette décision est extrêmement impopulaire au sein de la population québécoise, menant ainsi à une perte de popularité au Québec pour le Parti conservateur et également à la fameuse grève de Québec, souvent passée sous silence car faisant écho à la révolte du Chemin des dames en France. Lors de le grande manifestation de Québec, l'armée britannique tire sur la foule et tue de nombreuses personnes.




Des soldats canadiens s'avancent derrière un char d'assaut à la Bataille de la crête de Vimy en 1917.

L’autonomie du Québec au sein du Canada : un « accommodement raisonnable » ?



Ce n’est pas un hasard si le débat sur l’indépendance du Québec et celui sur les accommodements raisonnables se rejoignent en fin. Ces deux débats sont en effet profondément liés par un même questionnement : « Comment défendre une minorité culturelle au sein d’une majorité culturelle ? ». Ainsi, en répondant à cette question, on répond simultanément à ces deux débats. Autonomie ou séparation ? La première solution me semble plus apte lorsqu’il s’agit de répondre de façon cohérente aux deux débats.

En effet, ces débats se recoupent. En tant que minorité culturelle, le Québec tente de défendre et de promouvoir sa culture, son histoire, ses valeurs au sein du fédéralisme canadien. En tant que majorité culturelle, ce même Québec doit aussi prendre position devant les demandes, admettons-le, parfois exigeantes et certainement maladroites de ses propres minorités culturelles. On remarquera la ressemblance du thème : ces minorités culturelles souhaitent défendre et promouvoir leurs valeurs, leur culture, leur histoire.

Pour répondre au « vrai Québécois » de Deschamps les partis politiques québécois devront trouver des réponses populaires et cohérentes aux relations entre minorités culturelles et majorités culturelles. Le concept d’« autonomie sans partition » répond simultanément et de façon cohérente à ces deux débats. Reconnaissance de la richesse d’une minorité culturelle autonome ET Intégration de cette minorité dans un projet démocratique plus grand.



La solution autonomiste, qu’elle soit défendue par l’un ou l’autre des trois partis politiques au Québec, qu’elle soit promue au sein même du fédéralisme, qu’elle soit utilisée pour résoudre le débat sur les accommodements raisonnables ou celui sur la position constitutionnelle du Québec dans le Canada, est une solution qui doit être sérieusement considérée.
Source : Jean-François Sénéchal - Tribune libre de Vigile - lundi 23 juillet 2007

21 juillet 1967 - Ingérence de De GAULLE à QUEBEC en disant :
 " Vive le Quebec libre !"

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